mercredi 21 janvier 2015


LE RENDEZ-VOUS DU CABER FEIDH AVEC L’HISTOIRE

  

La Roche en Ardenne, théâtre de violents combats lors de la libération définitive du 11 janvier 1945, était un pèlerinage obligé pour notre garde d’honneur au drapeau.

En 2014, nous avions pu nous rendre au monument écossais de la 51 ème Highland Division afin de rendre les honneurs aux 56 militaires écossais tombés pour notre liberté.

Nous avions tellement apprécié cette simple mais digne cérémonie en présence de Monsieur le bourgmestre Gilloteaux, des édiles communales et d’une résistante, Madame la comtesse, que toutes les parties s’étaient engagées à se revoir et participer avec un peu plus de fastes, en 2015, aux commémorations du 70 ème anniversaire.


5 heures du matin, en ce glacial dimanche, et sans l’aide du clairon, la garde était debout en train de revêtir les uniformes.

Après 2h15 de trajet, sans neige, (oh happy day), à la vision d’ images familières, le monument écossais, le char, le clocher de l’église et le chapiteau, l’émotion commença à nous envahir.

Mais l’intendance reprenant ses droits : garer son véhicule, rassembler la troupe, et se rendre à l’hôtel « BEAU RIVAGE » en vue de parachever son équipement et surtout apprécier un bon café régénérateur de nos forces avant l’assaut de la journée.

Tenir la promesse que l’on participera aux commémorations est certainement un engagement à ne pas prendre, je n’en veux pour preuve que dans les secondes qui suivirent, l’officier de la garde nous invita à respecter 1 minute de silence en mémoire de la résistante, Madame la comtesse qui n’a pu résister à son dernier ennemi et qui est partie avant ses 90 ans. Nous aurons une pensée pour elle lors de l’office religieux présidé par Monseigneur VANCOTTEM, évêque de Namur-Luxembourg.

Notre porte-drapeau fut mis à l’honneur en prenant place dans le chœur ainsi que notre piper René qui assura magistralement les musiques souhaitées. A sa sortie, rompant le protocole, une grande dame dont je tiens encore secret le nom vint le remercier chaleureusement.

Mais qu’il a fait froid lors de la mise en place du cortège qui s’est terminée par une prise d’arme et présentation des régiments aux autorités.

Mais à tout seigneur tout honneur, nous avons eu droit à la présence d’un vétéran Black Watch, un piper, le rêve….,
 
The Black Watch Piper
 
 
deux vétérans anglais, un vétéran de la 101 ème AirBorne, un petit détachement des cadets de la Royal Scot, eux bien protégés par d’épaisses capotes. Merci le Caber Feidh d’avoir montré que vous étiez des durs. D’ailleurs vous avez été plus que photographiés.

Bien sûr, il ne faut pas oublier les américains casernés en Allemagne, un régiment belge et le tout sous le regard des hautes autorités.

Nous avons parcouru plusieurs kilomètres de bitume et rendu les hommages aux divers monuments tout en écoutant religieusement les hymnes nationaux.

Mais là où nous avons eu la larme à l’œil, c’est au monument écossais, une première fois lorsque les autorités sont venues chercher nos trois pipers pour les inviter à venir sonner au pied du monument. Et, la seconde fois lorsque ceux-ci ont commencé à jouer. Merci René, Jean François et Thierry. You are the best.


 
 
 
Au monument Ecossais
 
 
 
 
 
Après l’hommage devant le musée de la bataille des Ardennes, ce fut au tour du monument aux victimes civiles car celles-ci ont payé un très lourd tribu.

Mais le cortège ne s’est pas disloqué en un clin d’œil car de nombreux participants ont voulu venir nous remercier et avoir un souvenir de leur présence en notre compagnie.

Je reviens à la dame dont j’ai tu le nom et qui avait remercié René, le piper, à l’église. Celle-ci voulut encore nous remercier chaleureusement car son grand-père, bien que né en Californie, était d’origine écossaise et Black Watch nous précise t’elle. Nous étions en présence de Madame Helen PATTON , petite fille du général.
 
Lors de l’excellent repas qui nous fut offert ainsi qu’à nos épouses, Madame PATTON a demandé une faveur à nos pipers : jouer pour elle le AMAZING GRACE. Les cornemuses s’étant tues, Madame PATTON a chanté le morceau.

Ayant connu un moment inoubliable pour nous comme pour elle au cours de ce repas animé par un excellent orchestre Glenn Miller, Madame PATTON a dédicacé un livre qu’elle a offert à notre président.

Cette journée indescriptible restera à jamais gravée dans nos mémoires.

Je vous invite à regarder plus de photos sur notre site.

Mieux encore, si vous voulez vivre intensément ces ambiances, rejoignez nous, soit comme piper, soit comme drummer, ou garde. Nous vous formerons. Prenez contact. Osez vivre une passion

  

                                                                                         Mc Peter